SGBm : la parole est à vous

Après 62 sessions et 151 heures 30 de formation nous avons pensé que le meilleur moyen de boucler cette longue période de découverte de nos nouveaux outils était de vous laisser la parole et de nous livrer quelques mots suite à votre première expérience avec Alma et Primo.

Nous sommes allés à la rencontre de certains d’entre vous qui ont accepté de répondre à la question suivante : Quelles sont vos premières impressions sur nos nouveaux outils Alma et Primo et quelle(s) amélioration(s) vous enthousiasment le plus ?

Justine, bibliothèque de Sciences Po Bordeaux :

« Le fait qu’Alma permette une mise à jour des notices toutes les heures permet un traitement des ouvrages plus simplifié, quand Horizon ne le faisait que quotidiennement. Son interface est très intuitive, et permet une prise en main facilitée. »

Marc, bibliothèque universitaire de Lettres et Sciences Humaines :

« Ayant connu l’avant Horizon, avec Sibil-Grace, son ergonomie toute relative, sa gestion des exemplaires, son processus de prêt « très ouvert » et la qualité de ses fonctions, puis la « révolution » d’Horizon-Babord puis Babord+, l’arrivée du duo Alma Primo était fortement attendue.
Dans un premier temps le full web, qui laisse présager une évolution transparente et permanente des fonctions ; les qualités graphiques des différents écrans, limité par le matériel de test, visible si on les compare à une version plus datée de Primo, à Liège.
Primo et Alma sont prometteurs, nous devons, je pense nous habituer à penser différemment un SGBM, les termes, les circuits de travail sont différents et se démarquent de nos anciens systèmes. Nous sommes surtout sur une version beta, qui pèche évidement sur de nombreux points, mais pouvoir cataloguer à terme directement dans Alma, l’importation des notices toutes les heures, les promesses de demandes en magasins en ligne, d’une gestion plus intuitive de toute les fonctions d’un SGBm sont une grande avancée. Il ne faut pas oublier que nos établissements son pilotes sur ce projet, nous devrons « essuyer les plâtres », c’est évident, mais nos ressources en ligne directement accessibles sont la cerise sur le gâteau ! »

Thomas, bibliothèque universitaire de Droit, Sciences Politique et Economie :

« C’est une nouvelle gymnastique mentale et visuelle à laquelle on va devoir se préparer. Beaucoup de choses changent mais à priori, rien « d’effrayant ». Je pense avoir cerné l’essentiel des bases qui nous ont été présentées.
Après ces quelques essais, je trouve l’interface Alma moins conviviale qu’Horizon mais j’imagine qu’au bout d’un certain temps je n’y prêterai plus attention.
Ces formations/présentations m’ont permis d’appréhender les nouveaux outils mais je ne crois pas être en mesure de répondre à cette question (question sur les améliorations qui vous enthousiasment). Je pense que c’est une fois immergé dans Alma et Primo que je pourrai m’en rendre compte. »

Valérie, bibliothèque de l’Institut du travail :

« Les présentations auxquelles j’ai assisté ont permis de voir l’importance du travail collaboratif et des échanges dans le réseau. Je pense que ces nouveaux outils devraient apporter des fonctionnalités nouvelles et une meilleure visibilité des ressources documentaires.
Ce changement n’est pas effrayant mais il va falloir pratiquer et s’approprier le vocabulaire afin de faciliter notre confort de navigation. L’ergonomie web peut être au début un peu difficile pour l’utilisateur le moins expérimenté. La page d’accueil reste tout de même claire et précise. L’affichage est assez rapide, les menus sont accessibles, le design graphique est sobre.
Ce nouveau SGBM va nous permettre de casser nos habitudes et nous permettre de se renouveler dans notre métier. »

Vincent, CRD de l’ESPE Bordeaux Caudéran :

« De prime abord, de Babord à Primo, ce qui m’a plu, et rassuré aussi, c’est d’avoir conservé la sobriété de l’outil. L’architecture de la page de présentation restant sensiblement la même, la prise en main n’en a été que plus simple (les formateurs y sont sans doute aussi pour quelque chose…). Des fonctionnalités comme « citation » sont les bienvenues et seront d’une aide précieuse pour nos usagers sourcilleux et soucieux des normes bibliographiques. Quant à Alma, c’était assez déroutant au début (et encore un peu aujourd’hui): le profil personnalisé, les menus déroulants, les chemins d’accès à l’information… etc. Mais une fois familiarisé avec la terminologie et la logique de l’outil, Alma est devenu plus docile. Et un été plus tard, je ne doute pas qu’à la rentrée il me notifie dans « tâches nécessitant votre attention » : relire vos notes et les mémo-guides du Rébub. »

Jason, bibliothèque universitaire de Lettres et Sciences Humaines

« Les outils Alma et Primo permettent de constater une nouvelle trajectoire du SCD dans l’amélioration de ses services publics et internes. Pour ma part, Alma possède des fonctionnalités variées et intéressantes, tout en ayant une interface bien plus complexe qu’Horizon, pour une utilisation dite « basique ». Pour le service public, une des trois tâches principales d’un moniteur-étudiant, la traduction des données me semble encore floue, avec une multitude d’onglets sur la fiche de l’individu, mais également un trop-plein d’éléments sur celle de l’ouvrage. Après manipulation, il existe tout de même la position de personnaliser en quelque sorte l’interface d’Alma. Ce nouvel outil possède des points positifs, puisqu’il permet enfin d’identifier le personnel lors des tâches dématérialisées, lors d’un prêt-retour notamment, mais également le « géolocaliser », pour la BULSH du moins. Son atout majeur réside dans cette particularité d’être un « cloud », et non un logiciel comme Horizon. En cas de panne d’un ordinateur en SP, Alma peut s’utiliser sur un autre matériel. De plus, les problèmes engendrés via Horizon pourraient disparaître avec Alma. A l’inverse, Primo pousse plus loin les recherches vis-à-vis de Babord+, et pourrait permettre de réelles avancées pour les étudiants lorsqu’il sera pleinement opérationnel. Pour mon mémoire de recherche en Histoire, il m’arrive très souvent d’épuiser Babord+ en utilisant toutes les recherches avancées possibles afin de trouver les données intéressantes pour mon sujet. Avec Primo, en le testant lors de la formation, j’ai constaté qu’il existe un panel de fonctionnalités
permettant des recherches plus précises. Toutefois, la distinction entre l’établissement et les autres établissements reste un frein dans des recherches élargies, alors que Babord+ proposait cet avantage de rebondir sur une autre université. L’interface également devient plus complexe et pourrait perdre les habitués de Babord+ durant les premières semaines d’installation. Pour l’instant, les phases introductives me laissent dubitatif. Je reste tout de même dans l’attente de tester ces nouveaux outils dès qu’ils seront opérationnels. »

Françoise, bibliothèque de Bordeaux Sciences Agro :

« Logiciel performant et complet avec des fonctionnalités avancées qui vont faciliter le traitement documentaire. Petit bémol, la traduction des termes (pas homogènes). »

Benjamin, bibliothèque universitaire de Lettres et Sciences Humaines :

« Primo me semble offrir un panel de fonctions pertinentes, sans pour autant être trop dépaysant. L’étagère virtuelle, même si cela peut sembler accessoire, fait figure de prolongement de la bibliothèque « physique ». Rechercher dans le contenu même des ressources (chapitre, articles, etc.) est un vrai plus et devrait accroître la visibilité de ces travaux de recherche parfois méconnus. Disposer d’un design qui s’adapte aux appareils mobiles sera, j’en suis convaincu, très vite une des améliorations les plus utilisées par nos lecteurs·rices. J’espère néanmoins que l’interface finalisée sera plus attrayante qu’elle ne l’est pour le moment et que nous saurons accompagner nos publics pour qu’ils puissent gouter aux améliorations et nouveautés proposées.
Quant à Alma, mes craintes face à sa complexité apparente devraient vite s’estomper face aux possibilités de l’outil. Avoir son propre environnement de travail et pouvoir suivre ses tâches représentent un gain au quotidien… et devrait éviter l’usage intensif de post-it qui se perdent ! En suivant des processus peu importe son poste « physique », par simple identification, on devrait gagner aussi en fluidité. Les services aux usagers sont également mieux pris en compte. On sent que l’outil est plus facilement adaptable à l’évolution de nos besoins. Vivement que les traductions soient harmonisées car l’ergonomie en pâtit vraiment à l’heure actuelle. »

Merci à tous d’avoir suivi ces formations et merci aux personnes interrogées !